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   „Willy Brandt- policitien humain ou visionnaire Européen?”

(2ème chapître)

Ce projet qui se déroula du 5 au 11 Mai à Paris était la deuxième étape du projet autour de la question : Willy Brandt, politicien de la paix en Europe ou concepteur d’une autre Europe ?

 Lors de cette rencontre, les jeunes ont poursuivi leurs travaux sur les conclusions des sondages sur la personnalité de Willy Brandt et son action, élaborés et menés lors d’une première étape de ce projet au mois de mars à Berlin et Szczecin.

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La partie très officielle commença le mardi matin, par une visite au CIDAL, pour visiter l’exposition sur « un demi siècle d’amitié et de coopération Franco-Allemande ».

Cette exposition permit aux jeunes « Allemands de l’Est » d’Eggesin, de découvrir la coopération entre nos deux pays. Ils avouèrent ne pas trop la connaître, d’une part du fait de leur encrage dans une région pauvre de l’Ex RDA, mais aussi comme le soulignèrent certains, du fait « que leurs parents leur parlent plus souvent de l’Ex RDA ou des relations avec l’Ex URSS ou la Pologne, que des relations avec les pays occidentaux ». Côté Polonais, la remarque est presque identique, à la différence que ces jeunes de Szczecin, étudiant en tourisme, ont plus de connaissances sur la France et son rôle économique passé au sein de l’Europe.
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Sans conteste, la visite au siège Français de l’OFAJ et l’accueil très chaleureux réservé par Mme Gainville, fut un moment fort de cette semaine studieuse. Outre les explications fournies par Mme Gainville sur l’historique, l’intérêt et l’avenir des relations Franco-Allemandes, surtout au sein de la jeunesse des deux pays, élargies depuis quelques années au Triangle de Weimar, le compte rendu des élèves, en un lieu officiel fut un honneur pour les jeunes.      

Suite à ce travail d’explications sur le sondage, les jeunes finirent l’après midi dans les locaux, mis à leur disposition par l’OFAJ. Pendant plus d’une heure, ils partagèrent encore, sur la manière de donner les résultats des sondages, sans rendre cela ni compliqué, ni ennuyeux, mais aussi en expliquant l’origine du projet, lorsqu’ils les communiqueraient à d’autres jeunes.

Deux moments forts furent une sorte d’hommage spontané au Chancelier, même si lui-même n’a rien eu à voir avec ces lieux : la visite du Panthéon et du Mémorial de la Déportation sur l’Ile St Louis. Le Panthéon est un lieu, que les jeunes ont particulièrement apprécié, de par sa signification, en concluant même : « s’il avait été Français Willy Brandt y aurait eu sa place ». Enfin, la visite du Mémorial de la Déportation fit un lien, comme à Varsovie en 1970, entre les victimes et les « bourreaux ». La délégation Allemande, en particulier, fut assez émue dans ce monument et le montra par un silence exemplaire. Les questions et les interrogations, en sortant de cet édifice, furent nombreuses sur le côté inhumain, mais aussi « aveugle ou muet » des arrières parents ou grands parents, confrontés à la dictature Nazie. Sans conteste ces deux visites furent un lien symbolique avec Willy Brandt.

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 Une petite visite du vieux Paris, avec un conférencier spécialiste, permit aux groupes, de découvrir dès le premier jour, le quartier où les Français avaient mené leur sondage, mais aussi certains lieux chargés d’histoire, comme La Marais, la Maison de l’Europe….La Fête de l’Europe à l’Hôtel de Ville fut aussi un moment convivial et enrichissant, après la Basilique de St Denis et l’histoire des Rois de France. Dans la semaine, un passage par des rues ou places « Allemandes», comme la Place Adenauer, la rue Goethe, de Magdeburg… ou une visite au Père Lachaise sur la tombe de F. Chopin, montra que les Français étaient attachés aux hommage ou les étrangers attachés à Paris de tout temps, comme Max Ernst…

 Ce projet est une nouvelle réussite pour notre association et tous ceux qui ont accepté de lui faire confiance : les directeurs des établissements, les familles et les élèves, enfin bien sûr les institutions qui ont accepté de soutenir le projet moralement, comme le CIDAL ou financièrement et matériellement comme l’OFAJ.

Comme nous le disons souvent, la volonté des jeunes présents, de poursuivre ce genre de projets ou d’inciter d’autres à le faire, nous prouve que les jeunes générations sont prêtes pour assumer ce rôle de relais des générations antérieures.

Une satisfaction pour tous, c’est qu’ils ont eu l’impression de rendre, modestement, hommage à un grand homme, un humaniste, qui méritait amplement le Prix Nobel de la Paix, ce fameux prix qui alimenta les questions, les interrogations lors de la distinction de l’Union Européenne et qui entraîna ce projet.

 

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