Action: Cérémonie au Mont Valérien

16 décembre 2011

Cérémonie de la Mémoire au Mémorial de la France Combattante – Mont Valérien

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Ce 16 décembre 2011, malgré la tempête, la pluie, le froid une centaine de personnes se retrouva sur l’Esplanade du Mémorial de la France Combattante Mont Valérien pour rendre hommage aux 69 résistants Polonais, Allemands et Français, fusillés par les Nazis le 15 Décembre 1941.


11La présence du 8ème régiment des transmissions de Versailles pour exécuter les trois hymnes nationaux et le Chant des Partisans, le dépôt de gerbes par le Colonel Haffner, des services de défense de l’Ambassade d’Allemagne et du Colonel Terlecki pour ceux de l’Ambassade de Pologne, ainsi que par M. Boczek, R. Brodersen et P. Belleuvre, au nom de l’Association MONPHI, organisatrice de la cérémonie, donna à cet évènement un caractère officiel et humain, très émouvant.




Avant cette cérémonie, lpapacares jeunes avaient pu écouter avec beaucoup d’attention et d’émotion les propos sur la Résistance de M. Duffau Eppstein, fils d’une victime du 15 Décembre 1941 et de M. Macron, Ancien Aumônier du Mont Valérien et représentant de l’Association Franz Stock, « l’abbé des prisons ». Ces témoignages permirent de mieux comprendre que dans cette période de 1939 à 1945, toutes les personnes n’étaient pas obligatoirement ennemies, mais combattaient avant tout pour le bien de l’Humanité. Ainsi, le Père Stock, trop vite disparu, ne fut jamais considéré par les condamnés ou leurs familles comme un Allemand » détestable, mais bien au contraire comme celui qui apaisa au mieux et au risque de sa vie les souffrances des futurs fusillés, par la prière ou la transmission de messages secrets à leur famille.


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Dans la clairière aux fusillés, des lettres de condamnés furent lues tour à tour par de jeunes Allemands, Polonais ou Français, dans les langues des trois pays. M. Eppstein lut la lettre que son « papa-car » lui avait adressé avant de mourir, alors qu’il n’avait que deux ans. Ce fut sûrement pour les élèves un des moments les plus émouvants de cette cérémonie. Un hommage au Père Stock par une lettre d’Estiennes d’Orves et un autre au Père Kolbe, qui sacrifia sa vie à Auschwitz pour sauver un père de cinq enfants condamné à mort, furent autant de témoignages en faveur de personnes plus ou moins oubliées, qui ont montré à leur façon l’Amour de l’autre.




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Pour finir cet hommage, les 69 jeunes présents déposèrent dans la clairière une petite carte associant leur nom à celui d’un fusillé, gardant en eux le souvenir d’un travail de Mémoire accompli pour le souvenir de tous ceux, célèbres, mais souvent anonymes, qui ont perdu leur vie pour faire que nous vivons aujourd’hui dans une Europe pacifique, tolérante et solidaire

                               

Nous ne pouvons que remercier toutes les personnes qui nous ont aidé à mettre sur pied cette cérémonie, à                                              donner envie de renouveler un tel projet, par leurs encouragements :



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Madame Pol, Directrice des Hauts Lieux de Mémoire en Ile-de-France, des soutiens des Ministères des Affaires Etrangères, de la Défense, des Ambassades d’Allemagne et de Pologne et de leurs services de la Défense. 

N’oublions pas non plus la motivation, l’engagement de nos jeunes collégiens de 4ème de l’Institution J. d’Arc de Colombes et de 3ème de l’Ecole Allemande de St Cloud, ainsi que des lycéens de 1ères de J.B de Lasalle de St Denis, grâce à l’encouragement de leurs enseignants et de leurs chefs d’établissements.  


Nous adressons un remerciement particulier aux représentants du Mémorial qui furent disponibles  tout au long de la préparation et du déroulement de cet évènement très symbolique.